Black Swan ou le fantasme de la danseuse écorchée

Black Swan (Darren Aronofsky, 2010) est soumis à l’œil et à l’oreille critique de Ji-Yoon Han. Arrimant les drames du monde sublimé de l’art aux tropes du cinéma d’horreur, Black Swan refuse, (re)joue le contraste entre le blanc et le noir, entre l’innocence et la séduction féminine. La caméra se colle à l’inconscient réprimé de Nina, une danseuse de ballet schizophrène, rejouant des stéréotypes qui font écho au Fantôme de l’Opéra.