Le mur de Fermont qui protège la ville éponyme des vents subarctiques du nord du Québec, fascine et obsède Laurence Olivier qui livre ses impressions préliminaires sur cet objet étrange. Le tiers de ses habitants habite le mur lui-même dans lequel tous les besoins ou presque sont comblés: école, hôpital, magasins, espaces de rencontre, logements… La vie à Fermont se déploie sous l’emprise de la compagnie d’exploitation minière qui extrait du fer de la montagne adjacente, emprise qui se manifeste par l’absence de cimetière: les retraité·es n’y ont pas leur place; on ne meurt pas à Fermont.
Notes éditoriales et extraits musicaux utilisés: Thee Silver Mount Zion Memorial Orchestra, «Blown-Out Joy from Heaven’s Mercied Hole» (à l’époque Constellation Records avait autorisé l’usage gracieux à Laurence).